Déclaration d’indépendance

État des lieux et situation du Rite Écossais ou Standard d’Écosse en France

Attendu que la façon de travailler la Franc-Maçonnerie du Rite Écossais d’Écosse – ou Standard d’Écosse – n’a jamais correctement fonctionné en France.

Qu’il a été introduit à la GLNF et considéré par elle comme un vrai Rite différent des autres uniquement depuis le début des années 2000 et qu’il reste souvent considéré comme folklorique et n’apportant rien – ou pas grand chose – à ce qui existe déjà en France.

Il y a lieu de constater que le Rite ne s’est pas diffusé dans les obédiences principales françaises que sont le GO, la GLDF, le Droit Humain et la GLFF et que cette façon de travailler n’existe que dans six structures, via quelques Maçons issus de la GLNF.

  • La GLNF 50 loges
  • La GLAMF 20 loges
  • La GLTSO 4 Loges
  • La GLIF 6 loges
  • Le GPDG 6 Loges
  • La GLMTF 3 Loges

Les Frères au sein de ces structures obédientielles rencontrent des difficultés dans l’application stricte des us et coutumes de cette antique façon de travailler et ce Rite ne se développe pas en France..

Et pourtant, malgré tout , il faut constater qu’il existe encore au bout de vingt ans parce que son esprit

EST TOTALEMENT DIFFÉRENT

Il s’appuie sur :

  • l’égalité entre ses membres sur le Niveau, de l’Apprenti au Grand Maître.
  • Une fraternité réelle entre ses membres « revendiquée, suscitée et mise en œuvre »
  • Une façon de travailler: « sérieuse sans se prendre au sérieux » et au « par le cœur » qui est « l’ancêtre » de toutes les autres existantes.
  • Une vraie « Doctrine Chrétienne » qui nous vient du fond des âges.
  • Un corpus complet de degrés issus des neuf degrés des Loges Opératives écossaises, qui, pour être compréhensible, doit être travaillé dans l’ordre – ce qui n’est le cas nulle part aujourd’hui en France.

On observe que le fait même d’avoir accepté des structures indépendantes comme en Angleterre pour la Marque , l’Arche, les Nautoniers, la Crypte, la Chevalerie, implique un empilement des degrés reçus au détriment de la logique et de la compréhension de cette façon de travailler. Ce qui engendre l’émergence d’une multitude de « fonctions intermédiaires » qui va à l’encontre totale de l’esprit du Rite et développe les ambitions au détriment de la Fraternité.

En effet l’esprit même de notre façon de travailler la Maçonnerie à l’Écossaise c’est :

  • Que le Vénérable Maître soit le représentant de la volonté souveraine des Frères de la Loge … Et ait pour mission de s’assurer de la qualité du travail Maçonnique. Ce pour une année.
  • Que la progression des Frères dans la compréhension et la connaissance soit assurée d’une façon régulière grâce au système des cliquets, obligatoire.
  • Que les Chapitres n’existent que « souchés » sur des Loges, en toute indépendance.
  • Que les Prieurés – qui ne sont pas des structures Maçonniques, mais bien des structures de Chevalerie – n’aient aucun pouvoir sur les Loges et les Chapitres et soient également indépendants.

EN CONSEQUENCE

Chaque Loge, si elle est vraiment constituée d’un noyau soudé de Vénérables Frères, libres, indépendants et réguliers, peut totalement se suffire à elle-même et ne plus rencontrer les autres Loges, les autres Chapitres et les autres Prieurés que pour des échanges fraternels, basés sur la volonté d’apprendre et de transmettre.

Donc pour le plaisir !

Et ce faisant en dehors de tout « accord » d’inter-visites…

Les Loges – Associations profanes existant sous le régime de la Loi 1901 – peuvent, dès aujourd’hui se regrouper sous l’égide d’un Conseil – sans aucune structure juridique surplombante – mais dans un esprit de coordination d’une « communauté » d’intérêts communs. Ce Conseil a pour objet de nommer chaque année un grand Maître Maçon dont la fonction est d’être à l’écoute et au service de ses Frères. Cela suffit amplement à coordonner les efforts de tous, sans volonté d’imposer quoi que ce soit aux Loges, mais bien en étant « à leur service ». Le Conseil à pour objet également d’étudier toute candidature de Loges souhaitant rejoindre la Confédération.

Le GMM est entouré d’un Secrétaire et d’un Trésorier, et surtout d’un collège choisi parmi les membres de ces Loges par cooptation, afin de coordonner, guider et de faciliter la progression spirituelle de chacun, grâce au passage régulier de l’ensemble des degrés et des fonctions de transmission. Si le Conseil le juge utile, il peut aussi mettre à la disposition des Loges des outils (internet, informatique, publications, matériels, rituels etc.) dont la mise en place dépasserait les possibilités de chaque Loge individuellement.

Le « Conseil » peut d’ores et déjà, se doter d’un Ordre Chevaleresque Honorifique – sur cooptation également – réservé strictement à des Frères de qualité qui se seraient, par leurs actes, leur disponibilité et leur amour du Rite, distingués particulièrement au service du Rite, et ce – quelles que soient leurs obédiences ou affiliations.

Cet Ordre de Chevalerie Honorifique sera chargé de diffuser auprès de toutes les Loges pratiquant le Rite notre façon d’aborder l’ancienne Franc-Maçonnerie et l’esprit dans lequel nous souhaitons vivre notre Fraternité.

Le résultat immédiat est pour les Loges, les Chapitres et les Prieurés, que seuls des besoins locaux de location ou d’achat de matériel peuvent se justifier en capitations. Les besoins collectifs sont évalués strictement au cas par cas pour recueillir le consensus des Loges.

Chaque Loge est donc responsable de ses propres capitations qui ne seront plus utilisées que pour ses usages propres.
Et une bienfaisance fraternelle active ! …

Le Conseil, animé par le Grand Maître Maçon et son collège, n’a à faire face qu’à ses frais de déplacement. Voir si les loges souhaitent leur allouer un budget modeste supplémentaire ?
L’expérience nous à appris que si les Frères visités font preuve d’accueil et de fraternité, ces frais restent extrêmement limités et sans aucune commune mesure avec les budgets et les demandes des obédiences en France.

Le bénéfice est de s’affranchir de tout ce qui parasite nos esprits et nos énergies et nous empêche de nous consacrer à nos objectifs : initier et transmettre dans la joie et la sérénité de l’accueil Chrétien.

Force est de constater qu’il est grand temps que des Frères expérimentés, sincères fidèles et vertueux se réunissent et tentent d’apporter une autre solution à tous nos Frères du Rite « si tel est leur désir ».

Prenant à témoin le Juge Suprême de l’Univers de la pureté de nos intentions, nous proposons à toutes les Loges se revendiquant de cette façon de travailler la Franc-Maçonnerie :

La CLEF !

CONFÉDÉRATION des LOGES ÉCOSSAISES de FRANCE

union de Loges INDÉPENDANTES et SOUVERAINES qui, par un traité, s’accordent sur une façon stricte de travailler l’antique Franc-Maçonnerie ainsi que sur la possibilité de s’appuyer les unes sur les autres pour progresser et s’enrichir dans leurs us et coutumes grâce au Conseil Confédéral, chargé de sublimer les initiatives sans jamais remettre en cause en aucune façon la souveraineté et l’indépendance des Loges.

Nous revendiquons aujourd’hui le statut, la joie et le bonheur d’être
AUTONOMES !