Qu’est ce que l’Histoire !?!
C’est ce qu’on appelle une science.Et de plus, une méthode, permettant d’acquérir et de transmettre la connaissance du passé.
L’histoire, longtemps assurée par la tradition orale, à changé depuis l’invention de l’écriture.
On trouve toutes sortes d’écrits, ayant des usages différents. Du témoignage, aux mythes et légendes, il y a grandement de la place, pour nous donner des informations, et des pistes de compréhension.
Traditionnellement, le terme d’« histoire » n’est employé, qu’à partir du moment ou les choses sont écrites. Avant, c’est de la protohistoire. A noter que le plus gros soucis de l’historien dans son quotidien, est de conserver l’esprit critique, vis à vis de la sincérité et de l’exactitude du témoignage étudié. Et d’éviter d’y glisser ses propres sentiments.
C’est très sensible en Franc-Maçonnerie, et constaté chaque jour :
N’importe quoi, peut devenir une vérité Maçonnique, si cela est suffisamment martelé, et relayé souvent, par n’importe qui d’ailleurs !
Pour la Franc-Maçonnerie Écossaise, la vérité historique se heurte immédiatement à une bien belle, et bien grosse problématique :
– Encore et toujours la date « fatale » du 24 Juin 1717. Création de la Grande Loge d’Angleterre. Là ou tout à commencé selon beaucoup. Et là ou tout à été perdu selon les autres.
Avant rien n’existait ?
Bien entendu non, il y avait une histoire riche et bien documentée … En Écosse … Mais les Anglais que cela n’arrangeait pas ; l’ont passé sous silence.
– C’est renforcé par le fait que l’histoire de l’Écosse et celle de l’Angleterre, sont intimement liées. Et par extension celle de la Franc-Maçonnerie. Malgré les différences de religion et de gouvernement qui ont fortement influencées à la fois l’existant, et l’évolution.
Décréter que les origines se perdent dans la nuit des temps, ne nous aide vraiment pas …
Nos Frères Anglais ont prit le pouvoir sur toute la Franc-Maçonnerie de part le monde. Très concrètement, en créant une Grande Loge – idée qui n’était pas nouvelle – mais qui n’existait pas sous cette forme administrative encadrée.
« Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire »
Depuis César et la guerre des Gaules ; nous étions nous Français, bien au courant !
ET si pour une fois nous rentrions dans le cœur du sujet « A l’envers ! » c’est à dire en remontant le temps. Partant ainsi de ce dont nous sommes sûr ! Parce que ce n’est pas discuté, et bien documenté. Pour aller petit à petit vers les origines ; discutées elles ; et de moins en moins documentées au fur et à mesure de la remontée à la source. De celles écrites, à celles non écrites.
Aujourd’hui !
La Grande Loge des Maçons, Anciens, libres et acceptés d’Écosse.
Une seule Obédience, une seule Grande Loge !
Cent cinquante mille membres, réunis dans un peu plus de six cents Loges, organisées en :
trente deux provinces, vingt six districts, et quatre Grandes surintendances « d’au delà des mers ».
L’aspect fondamental des valeurs maçonniques, dont la première d’entre elles, est la charité, étant exprimé dans des actions pour la communauté ; elle à un réel impact quotidien en Écosse.
Fondé en 1736, c’est une des plus anciennes Grande Loge de part le monde. Il est couramment accepté de dire – et elle le revendique – qu’elle tire ses origines des guildes de constructeurs Maçons du Moyen-age. Bien qu’elle même reconnaisse, qu’au cours des siècles, de moins en moins d’Opératifs ont constitués les effectifs des Loges, pour en arriver aujourd’hui à une situation identique à toutes les autres Grandes Loges, elle affirme, légitimement, qu’il n’y a pas eu de fracture dans la transmission initiatique.
La fondation de la Grande Loge étant loin d’avoir suscité autant d’enthousiasme que prévu (à peine trente pour cent des Loges existantes en Écosse ayant étés présentes en 1736 lors de cette construction). Aujourd’hui encore, toutes les Loges crées avant cette date, sont considérées par la Grande Loge, comme indépendantes. Et bien que participant financièrement, elles sont totalement autonomes dans l’ensemble de leur gestion. Y compris pour ce qui est des rituels, des règlements, et de leur communication. (Cela concerne encore en 2025, dix-sept Loges.)
Les Loges crées après cette date, ne peuvent en aucun cas revendiquer la même totale indépendance. Néanmoins, concernant les rituels, et bien qu’il y ait un tronc commun, souvent donné par les plus anciennes, les différences locales sont admises. Et concernant plus particulièrement les décors, l’ensemble des Loges sont totalement libres d’adopter ceux qu’elles souhaitent, il n’y a pas d’uniformité.
Tout est dit dans le titre ! : Et les Loges le prouvent par leurs archives écrites.
Anciens – Les Loges sont les plus anciennes connues au monde !
Libres – Assurément, puisque l’élément principal de leurs activités – les rituels – n’est ni encadré ni imposé.
Acceptés – Elles sont issues des Loges Opératives, et le passage vers les « Spéculatifs » s’est fait au fil du temps, sans heurts et sans difficultés particulières.
– De Aujourd’hui à – 1736 –
L’Histoire du développement de la Grande Loge d’Écosse, de la date de création à nos jours, est parfaitement documentée et connue. Enfin surtout des Écossais, qui sont les premiers intéressés. Et très méconnue des Français. Évoquer leurs relations avec les autres pays, et surtout avec la France nous sortirait beaucoup trop du sujet donc …
Résumons, en disant qu’il se sont rapidement, parfaitement alignés sur la « politique » de reconnaissance et de développement de la Grande Loge d’Angleterre, sans jamais rien ou presque, revendiquer ni susciter.
Et à ce jour :
Contrairement aux apparences, la Maçonnerie Écossaise est la mieux implantée en Europe, toujours à l’écart des querelles politiques ou religieuses, et toujours d’un instinct très conservateur. Elle respecte les Lois des pays dans lesquelles elle est représentée.
Elle est mieux implanté également dans les milieux intellectuels qu’en Angleterre, ce qui à toujours favorisé le brassage social en Écosse.
Contrairement à l’idée reçue, parce que martelée ; toutes les preuves existent en Écosse pour prouver la continuité et la transmission entre Opératifs et Spéculatifs.
Et contrairement aux Anglais, les Opératifs ont toujours eut le droit de cité en Écosse, y compris dans la Maçonnerie Spéculative.
La Maçonnerie Écossaise à tenue tout au long de cette période son rôle de mécène, protectrice des arts et de la littérature, encourageant le progrès scientifique, agricole et industriel.
Encore aujourd’hui une représentation théâtrale ouverte à tous, est financée mensuellement à Édimbourg.
Mais, elle n’a jamais cherché à influencer le pouvoir politique en place.
Pour mémoire : seulement deux historiens se sont penchés sur les archives Écossaises : David Murray Lyon, initié en 1856 dans la loge Ayr Saint Paul N°240 ; et David Stevenson plus récemment, s’inspirant beaucoup des sources du premier, non Maçon, professeur émérite d’histoire à l’université de St Andrews.
Contrairement aux historiens purs, et surtout les non Maçons, nous avons l’avantage de pouvoir mieux cerner l’état d’esprit des Maçons Écossais de part leurs actes, plus révélateurs de l’esprit et de la réalité des Maçons en Écosse lors de cette période… Toujours en remontant l’histoire …Quelques éléments mis en lumière, vont alimenter ainsi notre réflexion.
Et nous prouver que la Grande Loge à très vite acquis le statut d’une véritable institution. Toujours respectant et soutenant le pouvoir en place.
Le combination Act de 1799
Un texte interdisant les syndicats, et les revendications collectives des travailleurs britanniques, complété en 1800, dont le but était d’empêcher de réformer politiquement l’état.
Ces dispositions ont obligé les organisations syndicales, à rentrer dans la clandestinité.
Abolie en 1824 et remplacée en 1825 par un texte plus souple.
Il n’a absolument pas contrarié les activités Maçonniques.
Les Francs Maçons conservant le droit de se réunir, avec pour seule obligation de donner la liste détaillée des ses membres. Prouvant ainsi la reconnaissance du pouvoir en place, des valeurs et des actes de l’institution Maçonnique.
Seul impact relatif, une interdiction d’accorder des chartes en France. Bloquant ainsi définitivement l’influence de la maçonnerie Écossaise en France. (Loge mère de Marseille).
la publication de l’ouvrage Proofs of a Conspiracy en 1797
L’Écosse à connu également son « Abbé Barruel » sous le nom de John Robison.
Un ouvrage publié à Édimbourg, confondant tout en Franc-Maçonnerie. Mélangeant allégrement les Maçonneries Anglo-saxonnes et la Française, et soupçonnant nos institutions de conspirer contre toute religion et de vouloir gouverner le monde.
Le bon gros complot Maçonnique des Illuminatis.
Mais contrairement à la France, l’ouvrage fut jugé immédiatement comme imbécile, et sans aucun fondement. Preuve de la Grande confiance de tous, et confirmant la haute réputation de la Grande Loge.
Robert Burn’s le poète Maçon. (1759-1796)
initié en 1781 dans la Loge Saint David – fondateur de la Loge Saint James – reçu à l’Arc Royal au chapitre d’Eyemouth en 1787.
Finalement une énigme. Pas par sa vie ni par ces œuvres qui sont parfaitement connues, poèmes et chants, et qui ont étés éditées entre autres, grâce aux souscriptions des Loges (son principal bienfaiteur : lord Glencairn de la Loge Cannongate). Ni non plus par le succès qu’il connu dans le peuple, puisqu’il leur parlait des choses quotidiennes et en Écossais. Alors que tous les autres poètes de l’époque étaient Anglais, et rédigeait leurs œuvres dans la langue de Shakespeare, donc peu compréhensible pour les Écossais.
Mais par le fait, que comme Mozart, personne ne s’est vraiment penché sur l’influence de la Franc-Maçonnerie sur ses œuvres, alors que très clairement, nombreuses d’entre elles, sont totalement Maçonniques et que toute son œuvre et sa vie, à subit cette influence.
(exemple : le poème légitimiste « does Haughty Gaul Invasion Threat »)
Et témoignage Maçonnique :
Toi , dont l’esprit est indépendant,
L’âme résolue, l’âme résigné,
Qui préparé à braver, tout orgueilleux courroux du Pouvoir,
Ne veux être, ni avoir un esclave;
Qui ne révère que la vertu,
Qui ne crains que le reproche de ta conscience
Avance près de cet autel, et adore ici.Robert Burn’s été 1795
La révolution française de 1790
En aucun cas, la Franc-Maçonnerie Écossaise n’a tissé des liens avec les révolutionnaires ou leurs représentants. Ni même pour la suite, pendant la période Napoléonienne. Légitimiste la Grande Loge, et toutes les Loges d’Écosse, se sont au contraire habilement comportées, en n’exprimant jamais aucun avis sur cette période et sur ce qui se passait en France. (contrairement à la Grande Loge Anglaise). La Grande Loge s’est contenté de souligner son attachement au Roi en envoyant à celui-ci un courrier de félicitations pour chacune des victoires de son armée. ( Le plus célèbre de ces courriers restant celui de félicitations pour la victoire de l’amiral Nelson à Trafalgar.)
La place des Francs Maçons en 1753
Le 13 Septembre 1753. La première pierre du futur bâtiment de la bourse, en face de l’église Saint Gilles dans High street (premier grand projet de rénovation de la ville d’Édimbourg), fut posé par des Maçons.
Mais avec quel faste !
Le Grand Maître de l’époque, initié en 1721 dans la Loge Mary’s chapel N°1 – Georges Drummond – homme politique, prévôt et grand promoteur de l’université d’Édimbourg . Légitimiste vis à vis du Roi d’Angleterre. Fit construire à l’entrée du chantier, un arc de triomphe flanqué de deux statues imposantes, représentant la géométrie et l’architecture.
Tous les personnages importants de la ville, et tous les Maçons furent invités à la cérémonie.
Et ce furent six cent soixante douze Maçons en décors, appartenant à treize Loges d’Édimbourg, qui défilèrent alors. Le Grand Maître siégeant à l’Orient, c’est lui qui posa la première pierre à la façon traditionnelle en la descendant en trois fois et en répandant l’huile le sel et le blé.
Puis après l’hymne Maçonnique joué par l’orchestre présent ; il invoqua la Bénédiction du Grand Architecte de l’Univers ; et conclu par la prière « pour le bien du Roi, du corps municipal, des Maçons et du peuple ».
Tous les Maçons présents se retirèrent alors comme ils étaient arrivés ; en cortège ; jusqu’au Palais de Holyrood, pour des agapes, qu’ils mirent un point d’honneur à finir à neuf heures du soir, sans aucun débordement d’aucune sorte, prouvant ainsi leur tempérance et leur sérieux.
La première des places donc pour le Grand Maître, en tant que tel, devant toutes les autorités civiles, et admis au palais du Roi pour y organiser un repas.
Les Francs Maçons incarnaient le progrès technique et architectural. Ils agissaient en plein jour, et si l’on tiens compte des Loges disparues, on peut affirmer qu’il existait environ 250 Loges au 18eme siècle dont 13 à Édimbourg, à minima, qui furent présentes lors de ce défilé public. (au titre de la comparaison peut être 40 à 50 loges en France à la même date ?)
Les relations avec l’Église d’Écosse.
Aux débuts de cette période de 1736, l’église d’Écosse était méfiante vis à vis de la Franc-Maçonnerie, considérant notamment, le serment, comme incompatible avec l’église.
Il y a toujours eu très peu de ministres du culte Francs Maçons. ( Hugh Blair est presque une exception de la Loge Cannongate. Ses sermons publiés étaient très populaires).
C’est seulement au fil du temps que l’église s’est rassuré et qu’elle à d’adopté une attitude bienveillante vis à vis de la Franc-Maçonnerie.
Ainsi, même quand la Grande Loge en 1758 à créé l’office de Grand Chapelain. L’église ne s’est aucunement opposé, considérant que la Grande Loge n’avait jamais adopté les positions déistes ou athées du continent, et ne se mêlait aucunement des affaires de l’église.
– De 1736 aux Origines
Nous y sommes ! Enfin la période ou les Grandes Loges ne s’étaient pas encore organisées en Obédiences.
Que nous reste t-il en Écosse pour travailler ? Des témoignages ou des légendes ? Vous allez pouvoir en juger. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, les textes et les archives, en Écosse, sont encore nombreux.
Les manuscrits.
Les statuts de SCHAW de 1598
(William Schaw (1550-1602) Nommé par le Roi Jacques VI d’Écosse : Surveillant Général des Maçons d’ Écosse – Responsable de la construction et de l’entretien des propriétés royales du royaume d’ Écosse.)
Il s’était inspiré du Régius ; intitulé « les anciens devoirs » et son texte est considéré comme ayant « posé » les fondations de toute la Franc-Maçonnerie moderne.
les Loges sont présentées non plus temporaires et liées à un chantier, mais permanentes, autonomes, et siégeant dans une ville.
Les Loges de Maçons apparaissent donc dès lors, comme des personnalités morales.
Le Cooke de 1410
En fait une traduction du Régius en Anglais courant. Destinée à diffuser ce dernier en Angleterre, pour qu’il serve également de référence à l’organisation du métier.
le Régius de 1390 ou « Les anciens devoirs. »
C’est la base de référence de tous les textes sur la Franc-Maçonnerie. La base de l’initiation Maçonnique. La base de l’organisation des Loges Écossaises. La Base de la fondation d’une entité nationale « encadrant » les Loges. On ne connaît pas l’auteur, mais il est inspiré largement de la charte d’ d’Althestan.
la charte d’Althestan de 926
Althestan, scribe Anglo-Saxon, responsable de l’établissement des chartes du Roi d’Angleterre. Deux originaux de ces écrits subsistent encore, et une vingtaine de copies. Écrites en Latin et particulièrement lisibles.
Le récit légendaire par excellence, car les copies ont étés détruites par la Loge Anglaise de Saint Paul de Londres en 1720. Pourquoi copies ? A cette époque les documents originaux s’altéraient et les moines copiaient fidèlement, encore et encore, au fil du temps, afin de transmettre ces documents précieux par leur antériorités.
Pourquoi brûlés pat les Spéculatifs Anglais ? Comment voulez-vous réécrire l’histoire s’il existe des preuves du contraire de ce que vous affirmez.
Cette charte d’Althestan était déjà une copie de la charte de Saint Alban, (soldat Romain – premier martyr chrétien d’Angleterre ) approuvée par l’Empereur Carausius en 290. Et elle a servie partout en Europe pour la construction de la Maçonnerie Opérative – Strasbourg en 1275 – Ratisbonne en 1459 – Cologne en 1535.
Elle légalise la confraternité des Maçons, confirmant les lois et les privilèges des corporations de constructeurs Romains, tels que cela avait été écrit par Saint Alban.
Ces manuscrits tiennent en fait tous de la même structure : une première partie qui est clairement un narratif protohistorique, et une seconde qui précise les règles de conduite des Maçons, qui elles, sont tout à fait historiques, puisque censées êtres de nos jours observées par tout ceux qui se prétendent Franc-Maçons.
En résumé, ce qu’il fallait démontrer l’est ! Il ne sert pas à grand-chose de prendre ces textes individuellement, et de tenter de mettre en valeur leurs différences. Il faut plutôt se focaliser sur leurs points communs qui représentent 95 % des textes. Et constater que l’origine de tout est Saint Alban et son organisation des corporations des constructeurs Romains.
Là s’arrête notre recherche des origines. En effet, si les corporations d’artisans Romains ont étés de mieux en mieux étudiées, et qu’il est possible dorénavant de se faite une bonne idée de leur rôle et de leur influence sur l’administration romaine et donc, sur les destinés de l’Empire.
Leur origine est un mystère total.
Approche rapide de la charte d’Althestan
La Paix étant revenue dans les pays Anglo-saxons – avec la fin des attaques Danoises en Écosse, et les Romains installés durablement en Angleterre . Les corporations d’artisans de constructeurs on put refleurir. Construction de l’église de Canterbury en 600 et de Rochester en 602. Réparation des anciennes abbayes et des anciennes églises.
Les Loges existantes étaient liés aux chantiers des bâtiments, donc fixes.
Le Roi Althestan confirma alors les privilèges et les règlements des corporations en nommant son fils cadet Edwin « Protecteur des Loges ».
Tout ceci ne paraît pas appartenir à une légende, mais plutôt à des Faits !
Les règlements :
- Obligation de croyance en Dieu, de Fidélité au Roi, et de servir la communauté et les Hommes. Et plus particulièrement obligation de « Fraternité » entre ses membres.
- Présence obligatoire aux réunions de la Loge.
- Obligation d’avoir un comportement exemplaire.
- Interdiction de divulguer les secrets, les affaires des Loges.
- Obligation d’accueillir les Frères voyageurs, d’ou qu’ils viennent.
Rien de nouveau donc pour les Loges Spéculatives que nous sommes. Les règles sont les mêmes.
Hormis pour celles qui n’ont pas ou plus de Roi, mais qui gardent, les mêmes devoirs envers les institutions qui gouvernent leur pays.
Et bien sûr pour celles qui ont excluent la Croyance en Dieu de leurs principes.
Les témoignages des Loges Écossaises
Il existe des archives de Loges, qui nous rapportent leur activité … Rien de légendaire non plus.
Les Loges Opératives Écossaises, ont toujours acceptées des Maçons Spéculatifs en leur sein, et elles sont devenues avec le temps de moins en moins constituées d’hommes du métier.
On dit de ces vénérables Loges qu’elles sont authentiques !
C’est à dire dont la vérité, la réalité et la sincérité est incontestable, et dont l’origine est certifié.
La Mère Loge de Kilwinning, N° 0
Elle est issue de la construction de l’abbaye de Kilwinning de 1140.
Elle revendique le statut de « plus ancienne loge au monde. L’abbaye ayant été détruite elle n’a plus d’archives le prouvant, malgré tout ce statut n’est, et n’a jamais, été remis en cause.
A inventé (sic) le rituel « du mot de Maçon » qui est à ce jour le plus ancien « rituel spéculatif » existant.
Mary’s Chapel N°1
Crée en 1599 par William Schaw, ses comptes rendus datent de juillet 1599.
Elle est issue de la Mary’s Chapel construite en 1505.
Saint John, loge de Melrose N°1 Bis
Fondé en 1136, à la demande du Roi David 1er. L’abbaye porte une plaque nommant l’entrée de la Loge datée également de 1136. De nombreux Rois d’Écosse y sont enterrés.
Elle possède un registre des délibérations – le minute book – daté de 1674 à 1792.
Aberdeen N°1 Ter
Date de la reconstruction de la cathédrale Saint Machar, reconnue formellement en 1527 par un texte écrit des magistrats de la ville. Elle possède dans ses archives un livre des Maçons de Marque de 1670. Ainsi que ses registres incluant les statuts, constitutions, et une copie des « Old Charges ».
Cannongate Kilwinning N° 2
Fondé en 1677 par une charte octroyée par la « Mère Loge » Kilwinning. Elle se réuni à la chapelle Saint John depuis 1735. La plus ancienne chapelle au monde, construite à des fins Maçonniques. Et se composait déjà à cette époque de nombreux nobles, bourgeois et marchands prospères.
Saint Andrews N° 25
Date de fondation inconnue, mais des membres de cette Loge ont signés de leur marques en 1598 la charte de William Schaw. Avec quatre autres Loges : Archison – Haven – Haddington – Dumferline.
Conclusion
Le cadre , les règles, les usages n’ont jamais changées en Écosse, et toute la Maçonnerie s’en est inspirée.
Que les Anglais, en construisant leur Grande Loge, aient totalement reniés leurs origines et tenté de faire disparaître les textes. Peu nous importe, les Écossais ont tout sauvegardé.
Chaque obédience de part le monde, chaque rite d’aujourd’hui, à un narratif historique, qui démarre en général de la période allant de la création de la première obédience locale à nos jours, et ne tiens pas compte volontairement de l’histoire Anglo-saxonne, et plus spécialement de l’histoire écossaise qui est pourtant « leur origine ».
Si l’on ne respecte pas à minima, ou passe sous silence volontairement, cet ensemble de faits et de textes, qu’on les dénigre en les nommant « folkloriques » ou en affirmant qu’ils ne sont plus adaptés à notre temps. Ce n’est pas être dans la vérité.
Et de surcroît rend la question de la réalité de la transmission initiatique, tout à fait actuelle et légitime. La régularité Maçonnique tiens au fait que la transmission vivante ne s’est pas interrompue. S’il y a rupture, la régularité disparaît.
Le chantre de la régularité qu’est le système Anglais ne pouvait pas ainsi continuer très longtemps à renier leurs origines Opératives, sans prendre le risque de tout perdre.
En France, le débat est différent. Comme tous les systèmes continentaux, en réduisant la Maçonnerie Anglo-saxonne à un système de morale. Il ne faut plus s’étonner que les objectifs des Obédiences aient évolués dans tous les sens.
Ce ne sont pas toujours des objectifs compatibles avec l’idéal et les valeurs Maçonniques : Fidélité !
- à l’histoire
- à nos origines
- à nos valeurs
- à la croyance en Dieu
et à nos objectifs, qui sont de favoriser le développement des Arts, et des techniques, dans le respect et l’intérêt des Hommes.
Nous avons pourtant tous ; nous Franc-Maçons français ; un code éthique ( science de la Morale ) qui intègre des critères moraux dans son fonctionnement au quotidien. Respectons le !
L’Histoire est essentielle car elle démontre que :
la Franc-Maçonnerie Écossaise, c’est prouvé, est la plus ancienne du monde.
Une belle Maçonnerie, initiatique, originale, et conservée intacte.
Possédant une grande tradition d’autonomie des Loges. Et de brassage social, ayant de tous temps intégré des Spéculatifs en son sein.
Elle s’est développé jusqu’à aujourd’hui avec bonheur, et à largement trouvé et justifié sa place dans ce monde.