L’Écossisme
Contrairement à tout ce qu’on pourrait croire en laissant traîner l’oreille, la Franc-Maçonnerie Écossaise ne s’est jamais développé en France. Enfin pour être précis : l’esprit des origines qui à été précieusement conservé en Écosse ne s’est jamais transmis en France …
Pourquoi contrairement ? Parce que, le monde Maçonnique français en entier y fait référence : les Obédiences, les Loges et les rituels… Mais sans aucunement penser au pays d’ Écosse ou à sa façon d’aborder le système et la transmission Maçonnique.
Uniquement en se recommandant du système des « hauts grades » ; appelé également : l’Écossisme.
C’est ainsi qu’on arrive à trouver des appellations bizarres autant qu’étrange comme « Rite Écossais d’Écosse » – « Rite Écossais Ancien et Accepté » – « Rite Écossais Rectifié » – « Rite Écossais Primitif » …..
L’Écossisme n’aurait rien d’Écossais donc ; à part le fait qu’en parlant d’Écossisme : tous reconnaissent implicitement, mais sans l’avouer, que l’ensemble de la structure même, et du contenu des rituels de ces fameux « hauts grades » viennent d’Écosse, ou à minima s’en sont inspirés, malgré le fait – entre parenthèses – que cette notion n’a jamais existé en Écosse, ou l’on parle de « degrés complémentaires ».
Dans la pratique, les « degrés complémentaires » et les « hauts grades » c’est bien bonnet blanc et blanc bonnet ; mais dans l’esprit du travail Maçonnique c’est fondamentalement différent .
Ces différences principalement sont au nombre de deux principalement :
La Franc-Maçonnerie Écossaise fait appel à la notion d’Égalité. Maître mot de nos relations et de notre comportement en Loge.
Et à la notion de degrés. Qui correspond à une progression personnelle et non à un statut comme la notion de « grades » l’implique.
Et cela ne correspond pas du tout aux goûts et aux attentes des Francs Maçons Français entre autres.
Par ailleurs les Loges Écossaises ayant vraiment des Origines dites « Opératives » ; cela rejailli dans leurs pratiques quotidiennes – le part le cœur – contrairement à tout ce qui existe en France, en dehors des rites dits « Anglo-Saxons ».
La aussi on constate que la « maîtrise de la parole » donc « l’Art de la rhétorique » n’est pas comprise de la même façon en France et en Écosse.
En Maçonnerie Écossaise c’est l’Art du « part le cœur. ». C’est à dire connaître à un tel point son texte que le message qui est contenu dans les exhortations se diffuse à travers l’orateur – malgré lui.
Tandis que « à la Française » ; on pratique une éloquence pure souvent sans rapport avec les textes. Certains rajoutent péjorativement : une façon de travailler creuse et avec emphase.
L’art de parler pour ne rien dire en fait. Heureusement que ce n’est pas le cas pour toutes les Loges.
L’approche d’Aristote reste tellement d’actualité : persuader un auditoire ou l’émouvoir ne sert à rien s’il n’y a pas de fond. La puissance du verbe doit être au service de la puissance des idées.
Hors pour les Maçons Écossais le verbe c’est Dieu ! Enfin cela l’était aux origines …
Alors tout ceci étant précisé, faisons ensemble un voyage Maçonnique à travers les ages, afin de tenter de comprendre pourquoi cet esprit Maçonnique des origines, ne s’est jamais transmis en France.
Voyage à la « Max Gallo » , pas d’exactitude historique donc, mais une tentative de restituer la logique et la vérité de l’époque, fondé sur les travaux des historiens.
Quelques notions avant de faire de la « Maçonnerie fiction ».
La Maçonnerie de « Pratique ».
Voilà un mot qui serait beaucoup plus sain et juste d’ employer.
En effet, le terme d’« Opératif » opposé à celui de « Spéculatif » contribue fortement à fausser la compréhension de la nature exacte de la Franc-Maçonnerie à l’époque ou elle à été introduite en France.
Le métier de Maçon au sein des Loges de tailleurs de pierre « de pratique » tenait au 17eme siècle tout autant des symboles – pierre brute – pierre taillée – équerre – compas … que de l’architecture.
C’est à dire la compétence d’un savoir pratique et d’un savoir abstrait.
Le niveau intellectuel des bâtisseurs qui en travaillant la pierre, travaillaient sur eux-même n’est pas à démontrer.
La perspective, l’arpentage, la gnomonique sont omniprésentes en Maçonnerie de pratique, et possèdent une dimension symbolique forte. Et cela se retrouve dans nos rituels Écossais.
Opposer Spéculatifs et Opératifs comme c’est la norme aujourd’hui, c’est non seulement remettre en doute la pratique ancestrale des mots de reconnaissance et des signes et attouchements Maçonniques ; mais également du système de degré, tel qu’il était pratiqué dans les Vénérables Loges Écossaises avant 1600.
De même cela passe sous silence, la place prépondérante que tenait les Loges Écossaises dans la cité à cette époque, en tant que contributeurs principaux à l’amélioration de tous les Arts et Techniques possibles.
A contrario ; il ne faut pas en abuser comme l’on fait les occultistes et pérennialistes de tous poils qui attribuaient aux opératifs – sans aucune preuve documentaire – des connaissances exceptionnelles – en alchimie par exemple – qui ne faisait certainement pas partie de leurs préoccupations, et en aucun cas de leurs rituels.
En France plus précisément, l’architecture faisait partie de la culture générale de tout savant de l’époque. Et au 16 eme comme au 17 eme, elle était par excellence un « Art Royal ».
Car en France : « c’est le Roi qui bâtit ».
L’ Académie Royale d’Architecture
Une certitude Française ; c’est la défiance permanente du pouvoir Royal envers les corporations de métiers. Ces dernières étant considérées comme des risques évidents de déviance de son autorité. Et de détournement de profits financiers induit par le contrôle d’un pan entier de l’économie : la construction.
Comme dans les pays Anglo-saxons remarquez, mais la bas, la Franc-Maçonnerie n’a jamais été contrariée dans son fonctionnement du fait de ses qualités intrinsèques connues et reconnues par le Roi d’Angleterre.
La création de l‘académie Royale d’Architecture à la fin de l’année 1671 par Jean Baptiste Colbert le « supra ministre » homme de confiance du Roi Louis XIV résultait de cette méfiance.
Contrôler les Hommes d’abord, mais aussi les coûts et les circuits.
Les origines de ces Académiciens : nobles et grands bourgeois. Certainement pas des hommes du peuple, ou du métier. Le premier critère et en fait quasiment le seul : la fidélité au Roi !
Aucune transmission donc des Loges Maçonniques de « pratique » qui avaient disparues parce qu’interdites, depuis à minima deux cents années, y compris dans les carrières de pierre.
Aucune transmission de la Franc-Maçonnerie par des architectes formés pour et par la cause Royale.
Alors d’ou à bien pu venir une quelconque transmission Maçonnique ?!?
C ‘est loin d’être un secret, mais cela reste un mystère : par les émigrés Anglo-saxons vivant à demeure en France.
Il est important à ce moment de différencier toutes les voies possibles de cette transmission et de les traiter séparément : Car au final, elles sont multiples, et surtout elles témoignent d’une Franc-maçonnerie bien différente dans ses us et coutumes, ce qui a bien évidemment impacté les futurs comportements des Francs Maçons Français.
Attention , à partir de maintenant on travaille sans filet ! Car bien que tous soient persuadés qu’une telle transmission à bien existé , il n’y a aucune trace historique ni de l’existence même de la transmission, ni de l’esprit dans lequel elle a été réalisée.
1717 La charnière ! Qui encore et toujours pose problème.
On pourrais sauter directement à la conclusion, puisque les preuves historiques n’existent pas. Mais ce serait dommage car alors tous nos questionnements resterait entiers.
24 Juin 1717 – Avec la création de la première Obédience Maçonnique , le début officiel de la Franc-Maçonnerie Spéculative et la fin de la vrai Franc-Maçonnerie selon beaucoup.
Pourquoi la fin ? Parce que cette création est considéré comme « ex nihilo » c’est à dire s’inspirant de pratiques passées, mais sans les maîtriser, et même on pourrait rajouter, sans les connaître.
Au risque de s’éloigner de notre sujet, rappelons que les premiers Maçons spéculatifs en Angleterre ont purement et simplement rejetés leurs origines Opératives. Ces derniers ne les ayant que peu accueillis dans leurs Loges, ne leur avaient transmis que le strict nécessaire a savoir les degrés d’Apprenti et de Compagnon, et refusaient de leur transmettre leurs archives et textes constituants.
Par esprit de revanche peut-être ? Ces nouveaux Maçons Anglais se sont débarrassés dans un premier temps de tout ce qui pouvait venir des Maçons de métier. Avec le risque réel de tout dénaturer. Ce qui a été sans doute été le cas. Puisque ce n’est que vers les années 1750, que sous l’impulsion de traditionalistes Irlandais, Écossais et Anglais ceux qui étaient considérés comme modernes « ces fameux spéculatifs » ont du revenir en arrière sur leurs pratiques Maçonniques.
Rappelons que cela n’a jamais été le cas en Écosse ou la transmission entre Opératifs et Spéculatifs à été parfaite, le fruit d’une véritable osmose.
En tous cas en ce qui concerne la France cette date de 1717 est également un point de repère formel.
Car si la suite est plutôt connue ; en théorie la Franc-Maçonnerie nous a été transmise avant !
Et c’est ce que nous allons tenter de voir . Et pour ne pas se perdre dans les méandres de l’histoire il paraît plus sain d’avoir une approche croisée, par évènement, et origine d’immigration :
Irlandaise Anglaise ou Écossaise …
Les Écossais et La Auld Alliance 1295
La plupart des dispositions ayant étés abrogés en 1560 par le traité d’Édimbourg, elle n’a jamais été dénoncée formellement et reste donc à ce jour une réalité. Bien que ce soit un peu tiré par les cheveux.
Entre autres dispositions c’est la naturalité octroyée dans chacun des deux royaumes, qui reste pour nous un élément plus qu’intéressant :
Louis XII accorde à ses archers Écossais en 1513 la nationalité Française.
En 1558 Marie de Guise la régente, accorde la réciproque aux Français établis en Écosse. De même qu’Henri II pour les écossais en France.
Ces dispositions étant renouvelées par Louis XIV le 19 Septembre 1646.
Cela à été abrogé par les Anglais en 1906, mais jamais en France.
Il suffit de prendre l’exemple très fameux des Stuarts de Darnley devenus seigneurs d’Aubigny pour se convaincre que les Écossais étaient implantés en France depuis longtemps déjà, dans le Berry soit, mais aussi à Paris, Saint Germain en Laye, dans le Sancerre et dans le Nord.
A Paris, le collège des Écossais érigé depuis le 8 juillet 1333 par Jean Évêque de Murray (actuellement rue Laplace) enrichi d’une communauté de prêtres Écossais en 1639 est resté actif jusqu’à la terreur. Pour l’anecdote, la cervelle de Jacques II y était conservé. Ce collège faisait officiellement partie des collèges étrangers de l’université de Paris de l’époque et formait les jeunes aristocrates Écossais.
Nous avons donc des émigrés qui n’en sont pas vraiment. Puisque possédant la double nationalité. Pratiquant un commerce régulier entre les deux pays ; et plus particulièrement à demeure parisienne, un grand nombre d’Aristocrates qui possédant des « intérêts » titres et terres, des deux côtés de la manche assuraient une liaison constante entre les deux pays.
Y avait-il des Franc-Maçons parmi ces Aristocrates ? En fait oui, c’est fort probable.
Cependant initiés en Écosse et n’étant pas du métier, c’est à dire allant en Loge lors de leurs voyages, c’est à dire très peu voire pas du tout. On ne voit vraiment pas pourquoi ils auraient pris la peine d’ouvrir une Loge n’étant pas eux-mêmes vraiment dans la capacité de transmettre. Se servir de leur état de Maçon pour faciliter leurs relations sur place, devait certainement leur être bien suffisant.
1688 – 1692
Les Jacobites Écossais et Anglais fidèles au Roi en exil.
Aristocrates et Militaires.
Les Militaires Irlandais de 1691
A la suite d’un coup d’état Jacques II d’Angleterre destitué, se réfugie en France, accueilli au château de Saint Germain en Laye, par son cousin Louis XIV.
C’est 40 000 personnes majoritairement des aristocrates et des militaires qui le rejoignent durant cette période.
Principalement des Anglais au début, puis a partir de 1691 principalement des Irlandais, et sur toute la période à peine 2500 Écossais au total final.
L’unique rève de Jacques II étant de retrouver son trône
Le but de Louis XIV : renforcer son armée, et tenir son rang diplomatique de grande nation.
Cinq régiments d’infanterie Irlandaise passent de suite au service du Roi de France dirigés par le Lieutenant Général Justin MacCarty.
(A relever pour la suite de l’histoire de la diffusion de la Franc-Maçonnerie… que une partie importante de ces réfugiés Anglais ont émigrés après aux Antilles notamment à Saint Domingue.)
Le lot quotidien de ces émigrés : les difficultés financières (confiscation de leurs biens en Angleterre) et sociales, la mauvaise entente entre Anglais Irlandais et Écossais, et surtout la suspicion permanente des autorités françaises.
La Franc-Maçonnerie pouvait en effet répondre aux préoccupations de ces émigrés.
Besoin de protection, rencontres diverses facilitant le commerce, sûreté d’être mieux accueillis et ennui et isolement de tout émigré, qui à tendance naturellement à se rapprocher de ceux qui ont les mêmes problèmes et les mêmes origines géographiques.
Nostalgie du pays natal vous diraient les militaires.
Le soucis premier c’est qu’il n’y avait pas d’homogénéité sociale dans ces presque 2500 émigrés annuels.
Jacques II tenait une cour avec des Aristocrates et leurs serviteurs, il était entouré de militaires faisant carrière et de négociants faisant commerce.
Les aristocrates Anglais ne pouvaient pas êtres Maçons à cette époque d’avant 1717 puisque la Maçonnerie n’était pas encore ouverte aux spéculatifs en Angleterre et les Irlandais encore moins.
On a souvent parlés d’une transmission via les régiments Irlandais mais avant 1717 c’est quasiment impossible. La Maçonnerie ayant été importée en Irlande par des Anglais , mais à partir de 1725 seulement. Par ailleurs les régiments d’infanterie Irlandais ont étés immédiatement déplacés dans le Roussillon et incorporés dans l’armée Française. A l’exception d’un seul resté à Saint germain aux ordres personnel du Roi Jacques II, dont une Loge est en effet issue, dite de « Darlington » mais dont aucune trace n’existe avant 1732.
A l’époque il existait un vrai monopole des grades militaires qui fait que les 90 % du régiment issu de la petite bourgeoisie n’auraient pas pu avoir accès à l’initiation.
Alors qui ?!?
Et si la demande du Roi Jacques, se posant alors comme protecteur de la Franc-Maçonnerie, ce que son père était en Écosse, quelques Maçons aristocrates Écossais, avaient initiés leurs amis aristocrates Anglais. Dans le même esprit qu’en Écosse, donc avec trois – quatre réunions par an « pour le prestige » et la joie de se retrouver entre hommes de qualité au château de St Germain.
Les aristocrates Écossais bien mieux introduits et bien plus à l’aise que leurs compagnons Anglais sont très crédibles dans cette transmission des origines.
Il suffit pour s’en convaincre de citer quelques noms, pour l’exemple :
La famille Drummond Ducs et Comtes de Perth, ayant vécu en Écosse et au final en exil au château de St Germain parce que soutenant le Roi déchu .
Auraient ils été initiés à la Loge « Scoon and Perth n°3 sur le registre de la grande Loge d’Écosse ? Cette dernière possède des archives à partir du 24 décembre 1658.
En 1634 Le Premier Comte de Stirling à été reçu maçon à la « Mary’s Chapel Lodge »
Robert Moray en 1641 – diplomate courtisan et militaire reçu à la « newcastle on tyne »
Alexander Hamilton, général d’artillerie et John Kennedy Septième Comte de Cassilis reçu en 1668 à la « Kilwinning Mother Lodge » et bien sur encore les Sinclairs de Roslin. Pour n’en citer que quelques uns …
Dans chacune des familles de ces Franc-Maçons – Spéculatifs avant l’heure – des fils, des pères, des cousins, des amis, initiés en Écosse était présents à la cour du Roi Jacques.
Ne cherchons plus ! Elle est probablement là notre charnière manquante, car ces hommes initiés bien avant 1688 étaient tout à fait en capacité de « donner » les premiers degrés et d’expliquer le fonctionnement d’une Loge.
Mais ils n’avaient pas les mêmes besoins d’intégration que leurs nouveaux Frères Anglais. Qui eux ont du s’engouffrer dans la Maçonnerie en la prenant comme un formidable moyen de s’intégrer notamment en initiant des Français, rendus par la même fidèles à leur cause, et surtout redevables.
Les Écossais ne se sont probablement aucunement mêlés de cette seconde transmission et des créations de Loges Anglo-française. D’autant que les Anglais restaient toujours un peu méprisants de ces « sauvages d’Écossais » et ont très bien pu les laisser volontairement à l’écart afin de faire leurs « petites affaires » entre Anglais.
Quoique ?!? Et nous revenons à notre point de départ l’Écossisme .
Quel traumatisme cela à du être pour ces Loges naissantes de recevoir ces fameux aristocrates Maçons Écossais en visite – Et pourquoi n’auraient-ils pas été en effet invités – et s’entendre dire par ces Frères Écossais qu’il existait d’autres degrés « supérieurs » comme Maître Écossais par exemple…
Il paraît évident alors que ces jeunes Maçons Anglais et Français, n’eurent de cesse que de recevoir ces fameux degrés que personne ne pouvait leur donner en France. Auprès des Allemands ou les Bauhütten de Cologne, Strasbourg,Hambourg, Erfut, Munich, Ratisbonne avaient laissées plus que des traces. Mais aussi et surtout en Écosse, ou la Maçonnerie était ouverte aux spéculatifs ….
Il est clair également qu’après ces créations une troisième phase par le biais des Loges militaires Françaises et Anglaises à permit que la Maçonnerie prenne son envol partout dans le monde.
La plus connue en 1732 – La Loge de marine Anglaise de Bordeaux n° 204
fondatrice sous le numéro 2 de la grande loge indépendante et régulière française et des colonies (ancêtre de la GLNF) en 1913.
Ceci n’est pas notre débat puisque là cela appartient à l’histoire mais notez qu’en France de zéro en 1745 on passa à 200 loges militaires en 1805 selon Robert Gould ( 352 en Angleterre). Ce qui est d’autant plus considérable qu’ à partir de 1845 la franc-Maçonnerie à été jugé incompatible avec les devoirs militaire et purement et strictement interdite pour les militaires Français. Ces Loges sont alors disparues.
En guise de conclusion , pour aujourd’hui.
Les rites Maçonniques ont bien étés transmis par des aristocrates Écossais c’est plus que probable. Mais ils n’avaient pas dans leur besaces l’esprit du métier, car ils n’en étaient pas.
Et comme la nature à horreur du vide, les Anglais de leur côté, et les Français du leur, y ont mis ce qu’ils souhaitaient. De plus d’une façon tout aussi crédible, et comme ils l’avaient fait à Londres en créant la Grande Loge, les Anglais ont immédiatement reniés tout ce qui venait des « Opératifs ». Les Français l’auraient ils accepté ? Nous ne le saurons pas, car il n’y ont jamais eu accès.
Quand à nous,
Il nous reste l’honneur et le bonheur d’êtres des « Maçons de Pratique » ou presque … Et la consolation de nos superbes tabliers ; car à la lumière de ces probables origines ; c’est au final très opportun de porter fièrement le « royal Stuart » dans le cadre de nos activités Maçonniques d’inspiration Écossaise.
Car il paraît très probable qu’en effet c’est « un Stuart Royal, Jacques II » qui un jour, à impulsé cette transmission Maçonnique en France.
« L’Histoire est la rencontre d’un événement et d’une volonté »
Charles De Gaulle