ou les légendes Maçonniques qui ne deviennent des vérités que parce qu’elles sont répétées encore et toujours
Tout est symbole
« De nature Initiatique, la franc-maçonnerie façonne un univers riche en symboles. Tabliers, bijoux, lieux, outils, qui contribuent au cheminement spirituel du maçon lors de son initiation, mais aussi à l’expérience renouvelée des rites maçonniques. » cit.BNF
Il ne s’agit pas ici d’émettre des jugements de valeur, ni sur les hommes qui colportent par méconnaissance, ou par goût, les contre-vérités, ni sur les organisations diverses et variées qui existent, suite aux dérives issues de la Franc-Maçonnerie des origines.
Et qui trouvent la principale justification de leur existence, parce que, attirant dans leur sein, nombre de Maçons honorables, qui sont en recherche d’un complément à leur démarche initiale.
Il n’existe pas d’ateliers supérieurs, influençant la Franc-Maçonnerie des Loges. Et encore moins, capables de diriger le monde …
Tel le lanceur d’alerte, au risque d’en choquer beaucoup, il convient de faire le point, car le flou arrange tout le monde, les sérieux comme les illuminés. Hors la maçonnerie à beaucoup évolué, et elle continue d’évoluer tous les jours. Est-ce une bonne chose de ne rien dire ? Beaucoup ont des regrets, et aimerait qu’elle ait été figé une bonne fois pour toute, et que toutes ces évolutions ne puissent pas être confondue, ou appelées : Franc-Maçonnerie.
Beaucoup d’autres apprécient hautement l’évolution, trouvant qu’elle apporte des compléments.
Évolutions ou Dérives ? A vous, en conscience, d’y poser l’adjectif qui vous convient le mieux. En tous cas, tous ces points que nous allons survoler maintenant, ne pervertissent pas vraiment la Franc-Maçonnerie. Mais ils troublent les esprits des plus jeunes et des moins jeunes, qui manquent de recul pour se faire une opinion.
Comme le disait Guénon en substance : Les Maçons ne savent plus ce qu’ils font, ils ont perdus le sens de leurs pratiques …
Avait-il raison?!?
Au début la Franc-Maçonnerie travaillait en deux degrés seulement.
Thèse, chère à notre très respecté Frère Roger Dachez. Qui oublie de préciser « en Angleterre » !
En effet, lors de la création de la Grande Loge d’Angleterre, les premiers Maçons « spéculatifs » ne pouvaient travailler que ce qu’ils avaient reçu. C’est à dire pas grand-chose, car les Loges de Maçons Opératifs n’avaient pas jugés bon de leur donner quoi que ce soit d’autre.
C’est donc vrai ! Mais uniquement dans ce contexte Anglais.
Il existe encore aujourd’hui au moins une Loge à Londres qui par volonté de fidélité aux premiers spéculatifs, ne travaille qu’en deux degrés.
En Écosse, les Loges Maçonniques opératives pratiquaient depuis toujours, l’ensemble des neuf degrés, y compris la marque. Et dans leurs Loges, les spéculatifs étaient largement représentés bien avant cette date de 1717 et recevaient ces degrés complémentaires. Par ailleurs, il ressort de leurs échanges avec leurs visiteurs Anglais, que nos Frères Écossais n’avaient aucune réticence à leur confier tous les degrés pour leur profit.
En conclusion cette assertion est à la fois vrai pour les Anglais, et totalement fausse pour la Maçonnerie Écossaise.
La Franc-Maçonnerie est une association discrète pas secrète.
C’est là : totalement faux.
La maçonnerie n’est ni discrète, ni secrète. Cette assertion entache gravement notre réputation d’ailleurs, car que penser d’une association qui se cache ? Sinon quelle à quelque chose à cacher, ce qui n’est évidemment pas notre cas.
Nos associations sont déclarées en préfecture. Et les listes des membres cotisants sont consultables librement aux sièges des grandes Loges. Nos pratiques sont connues. Et malgré les soit-disant efforts de discrétion, n’importe qui peut facilement tous savoir, bien que cela n’implique pas la compréhension.
C’est plutôt la Contre Maçonnerie qui continue à nous prêter des intentions et des pratiques mystérieuses, pour pouvoir avoir encore et toujours, quelque chose à raconter.
Quand on veut tuer son chien, dire qu’il a des puces ne suffit pas, il vaut mieux dire qu’il à la rage.
Nous sommes issus des corporations de compagnon… ou l’inverse d’ailleurs…
Une assertion régulièrement entendu dans les Loges, dès qu’il y a un compagnon du devoir, ou du tour de France, présent. Que répondre ? A part qu’il n’y a aucun historien ni de la Franc-Maçonnerie, ni du Compagnonnage, qui n’a jamais prétendu une telle contre-vérité.
Que dire ? A part de demander au frère de citer ses sources, ce qui reviendrais à le mettre dans une très grande difficulté, puisque même les centres dirigeants du Compagnonnage, mettent en garde contre cette confusion des genres.
Bien sur, et de tout temps, des Compagnons ont étés reçus Maçons. Et quelques Maçons artisans, sont devenus compagnons.
Mais même si il est facile de constater que les messages et les pratiques se ressemblent. C’est logique ; puisque l’on parle dans les deux cas du métier. Le compagnonnage n’a aucun caractère religieux, et n’a pas de nature initiatique. C’est avant tout une formation professionnelle intelligente et de qualité.
Il y eu de nombreux emprunts des Compagnons aux Francs-Maçons ; notamment la légende de la construction du temple du Roi Salomon ; sans qu’aucun liens formels n’aient jamais existé.
On constate de plus que la plus grosse différence entre ces deux organisations ,c’est que le compagnonnage à souvent et longtemps été interdit, comme les confréries et corporations. Et que lors de ces périodes d’interdiction, il n’y a pas eu de continuité. (2) (3)
La Franc-Maçonnerie à préparé la révolution dans les Loges.
La aussi, aucun historien sérieux n’oserait avancer une telle assertion. Il suffit d’ailleurs de se rapprocher un minimum des historiens spécialistes de la révolution, pour constater que les Loges à l’époque étaient légitimistes, et n’auraient jamais eu l’idée de comploter contre qui que ce soit, et encore moins contre le Roi.
Seuls en Allemagne, les illuminés de Bavière accusés de préparer et d’encourager la révolution Française à tort, ont payés lourdement le tribut du soupçon et de leurs sympathies.
Alors oui, les révolutionnaires étaient presque tous issus des Loges, mais les contre révolutionnaires aussi. Ils se sont tous exécutés, fusillés et guillotinés entre eux à loisir. Et la Franc-Maçonnerie à bien faillit disparaître sur le coup, bien que personne n’ait été tué à cause de son appartenance.
Oui Liberté Égalité Fraternité, cela à bien été inventé dans les Loges , mais cela à une dimension spirituelle pour nous maçons ; ce qui n’est évidemment pas vrai pour tout le monde. Aujourd’hui encore.
Oublions donc de suite et à jamais cette contre vérité. (4)
La Franc-Maçonnerie est interdite par le pape – nous sommes excommuniés.
Pour une fois c’est vrai … mais dans une certaine mesure …
Le Pape Clément XII le 23 avril 1738 par la bulle « in eminenti » ( en évidence !), à jeté l’ interdit sur la Franc- Maçonnerie. Restée sans effet, excepté à Rome, en Espagne et au Portugal.
En France, de nombreux ecclésiastiques sont restés dans les Loges jusqu’à la révolution, considérant que cette bulle n’était pas applicable si le Roi ne la validait pas, ce qui n’a jamais été fait.
Cette interdiction à cependant grandement modifié la structure même de la Franc-Maçonnerie en France, car de nombreux catholiques ont préférés se retirer les Loges, ce qui à laissé la place à de nouveaux recrutements, axés sur des démarches plus humanistes et plus socialistes. D’ou le retrait de l’obligation de la croyance en Dieu, et les discussions sur la notion de Grand Architecte de l’Univers au Grand Orient de France. Ayant pour résultat la création de nouvelles obédiences en France, ce qui à modifié pour toujours, le paysage Maçonnique Français.
Il reste que pour l’église, aujourd’hui encore, les Franc-Maçons sont en état de péché grave, et donc ne devraient pas communier.
Bien que la position du Vatican s’adoucisse ces derniers temps, et que du moment que les Frères ne complotent pas contre l’église… Rien n’empêche la double appartenance aux yeux des instances religieuses françaises.
Cependant de nombreux prêtres restent viscéralement opposés aux Maçons. Tant pis pour eux et pour nous …(5)
Les Roses Croix
Sujet un peu plus complexe, car pour la même appellation, il existe plusieurs éléments différents dont rien, absolument rien, n’est issu de la Maçonnerie des opératifs. On pourrait d’office conclure, en disant que pour nous maçons, pratiquant à la façon Écossaise, aucun d’entre eux ne nous apporterait un éclairage complémentaire instructif. Mais par principe, un rapide tour d’horizon :
- Le grade Maçonnique du REAA et du Rite Français.
- les organisations d’illuminés divers et variés, se réclamant de l’héritage de Christian Rosenkreutz.
- Le prieuré de Sion de Plantard et son ordre de la « rose croix véritas ».
- Le grade Maçonnique du REAA et du Rite Français tout d’abord : (1)
C’est un grade capitulaire c’est à dire qui nécessite la création d’un chapitre, parce qu’il ne se travaille pas en Loge bleu.
C’est le 18 ieme du REAA, et le quatrième ordre du Rite Français.
En fait un degré qui introduit un peu du rituel de chevalier templier, mais pas trop, car difficilement acceptable pour grand nombre de Maçons. On déchristianise donc … La croix devient un symbole universel d’avant l’ère chrétienne, enrichie de la rose ; symbole de discrétion ; et du pélican, symbole du sacrifice. Beaucoup de mélange. Malgré des tentatives de re – christianisation du rite français, isolées et peu efficaces, car comment récréer ce qui n’existait pas ?
– les organisations d’illuminés diverses et variées, se réclamant de l’héritage de Christian Rosenkreutz.
Christian Rosenkreutz qui est un personnage mythique, censé être le fondateur de la rose croix.
Une allégorie selon Spencer Lewis qui pense que les roses croix viennent du pharaon Thoutmösis 3.
Une réalité selon Rudolph Steiner qui le crois initié par 12 « roses croix inconnus » assimilé à une image du christ. Notion reprise par Helena Blavatsky, la célèbre illuminée, et expliquée en 1877 dans son ouvrage « isis dévoilé ».
Fondateur et plusieurs fois réincarné chez les adeptes des roses croix, selon Max Heindel, admirateur de Steiner et disciple de Blavatsky. Ce dernier enfin, ayant fondé le « rosicrucian fellowship » en 1908 et d’une école d’initiation par correspondance.
Pourquoi pas ; on est jamais si bien servi que par soi même !
Crée et développé au sein de la Franc-Maçonnerie Allemande par Johann Valentin Andreae (1586-1654), basé sur l’ancien écrit de la « fama fraternitatis » de 1614, texte satirique, qui propose une nouvelle philosophie chrétienne, dont l’alchimie est indissociable.
Il n’existe bien sur, aucune preuve historique de l’existence d’un ordre de la rose croix avant la parution des manifestes que Johann Valentin Andreae à dans ses mémoires, avoué avoir écrit lui même, pour s’amuser avec un groupe d’ami – plaisanteries ésotériques de jeunes luthériens malicieux et cultivés.
Ils ont d’ailleurs à l’époque frisés la correctionnelle , accusés d’imposture, de sorcellerie et d’hérésie mystérieuse… L’époque sans doute.
Descartes , Baillet, Leibinz … personnalités de l’époque, ont tous étés surpris d’apprendre leur appartenance à cet ordre qu’ils considéraient au mieux comme une bouffonnerie.
Dans la seconde moitié du 18ème siècle le mot « rose croix » faisait plutôt référence à un « état de sagesse », thèses reprise par Martines de Pasqually dans le grade qu’il a créé également de toutes pièces, des « Élus Cohen » et inspirant en grande partie, Jean Baptiste Willermoz pour la création de son propre grade des « élus cohen » du système Rectifié.
Les inspirateurs des roses croix versaient dans l’occultisme et l’alchimie, qu’ils ne pouvaient évidemment pas trouver en Franc-maçonnerie, et qui leur paraissait sans doute beaucoup plus amusants. (6)
– Le prieuré de Sion de Plantard et son ordre de la « rose croix véritas ».
La on atteint des sommets ! Pierre Plantard (1920-2000) connu pour avoir longtemps prétendu descendre de la lignée des mérovingiens et notamment de Dagobert II. Rien que çà !
Écrivain de nombreux ouvrages, tous sous des noms d’emprunt.
Fondateur de plusieurs groupuscules anti-sémites, et anti-maçonniques d’extrême droite, il soutient le régime de vichy et est favorable à l’occupation Allemande.
Initié en 1951 au GO et exclu en 1954, en prison en 1956 pour détournement de mineur, il fabrique et introduit frauduleusement à la bibliothèque nationale des faux documents sur Rennes le château, les mérovingiens, et le Prieuré de Sion, ce dernier soit disant créé par Godefroy le Bouillon.
Tout le système d’initiation du Prieuré de Sion s’inspire des Roses Croix de l’Amorc et toute la filiation est totalement inventé et farfelue.
En attendant et bien qu’il soit facile de comprendre à quel point l’ensemble est basé sur des impostures.
Le Prieuré de Sion existe encore aujourd’hui. C.Q.F.D.
Le Martinisme
Plusieurs organisations judéo-chrétiennes, se réclamant des enseignements de Martinez de Pasqually et de louis claude de Saint Martin traitant de la chute symbolique de l’homme et de sa quête de réintégration au paradis.
Tout y passe ou presque : la science des nombres, la Kabbale, la symbolique des rêves, le monde invisible, l’angéologie, les évangiles apocryphes, et la construction du Temple de Salomon.
Elles se dises initiatiques, parce qu’organisées en degrés.
Aucune liens ni origines Maçonniques opératives , en dehors de leur recrutement, pour ceux qui pensent pouvoir y trouver d’autres voies. (7)
Memphis Misrhaim
Voilà un sujet bien polémique à nouveau.
Cagliostro mage ou charlatan ? Toujours est il qu’il fonde « son » système de hauts grades la « haute Maçonnerie Égyptienne » à Lyon, dont il s’attribue la fonction de « Grand Copte » en 1784 ayant été lui-même initié à Londres en 1777.
Aventurier sicilien, né en 1743, de son vrai nom Joseph Balsamo, il porte tour à tour les noms de comte Pellegrini, Mélissa, Hérat, Chevalier de la Sainte Croix et enfin comte Balsamo.
A priori d’origines juives selon certains témoins de l’époque, il rentre au séminaire ou il devient infirmier, puis médecin, et en est exclu pour escroqueries. Pour la suite, grand voyageur, ayant appris quelques recettes alchimiques et médicinales, sa femme l’aidant brillamment dans ses diverses escroqueries, en séduisant les grands personnages de l’époque qu’ils rencontrent.
Carrière d’un sorcier de salon, émaillé de condamnations, il est expulsé de France en 1786, suite à l’affaire du collier de la Reine et commet l’erreur au final, de retourner en Italie ou il est jugé et condamné à la prison à perpétuité, pour « pratiques de la Franc-Maçonnerie ». Il y mourra en 1795.
Il fallait s’en douter, ce sont des « supérieurs inconnus » mais de provenance Égyptienne bien sûr, qui lui ont « soufflés » sa construction Maçonnique.
Il ne faut ni bouder, ni casser le plaisir des Hommes et des Femmes qui avec Foi et sincérité, pratiquent cette forme Maçonnique, mais quand même, on aurait pu trouver mieux, qu’un habile escroc comme Maître à penser, et surtout comme influence spirituelle. (8)(9)
Par ailleurs cette façon de travailler revendique de tirer ses racines de l’alchimie, l’hermétisme et de la kabbale ; trois disciplines totalement inconnues des Francs Maçons Anglo-saxons de l’époque.
Pourquoi donc appeler cela de la Franc-Maçonnerie dans ces conditions ?
La Franc- Maçonnerie et les Templiers
Là – au moins – on ne risque pas de se prendre des réflexions.
Le seul lien existant et prouvé entre Francs-Maçons et Templier c’est un homme : William Saint-Clair protecteur de la Franc-Maçonnerie Écossaise ET lui-même chevalier Templier.
Pour le reste rien ! Tout tient de la légende … et tout est faux.
La Chevalerie est totalement distincte de la Maçonnerie. Aujourd’hui pratiqué à peu près partout, y compris en Écosse, et avec plus ou moins de bonheur en France. Mais accordons nous pour dire que la Chevalerie bien que très sympathique, n’est absolument pas de la Maçonnerie, et qu’on pourrais d’ailleurs très bien rentrer en Chevalerie, sans être Maçon.
Il n’existe pas d’initiation templière, c’est un adoubement. Et il n’y a jamais eu aucune transmission des Templiers vers les Maçons. Même pas en Écosse. Et même si on peux très bien imaginer que quelques rares Templiers après la disparition de l’ordre sont devenus Francs-maçons eu égard à leurs qualités d’organisateurs et de gestionnaires. Encore faudrait-il prouver qu’ils ont communiqués des « pratiques » templières. On ne vois vraiment pas pourquoi les Maçons Opératifs auraient souhaités se faire recevoir Chevaliers du Temple, ordre disparu et interdit.
Les légendes maintenant : Roslyn chapel
La chapelle des Saint Clair n’est ni une chapelle maçonnique, ni une chapelle templière. C’est une chapelle dédié à la nature et à la vierge. Il suffit de demander au conservateur de la Grande Loge d’Écosse ou, aux maçons qui la rénovent, et qui restent pantois mais ravis de l’engouement des visiteurs Franc-maçons pour cette chapelle.
Les Templiers n’ont pas joués un rôle décisif dans la bataille de Bannocburn. C’est oublier que si les templiers avaient étés présents, ils auraient étés dans les deux camps. Les Templiers Anglais au côté du Roi d’Angleterre et les Templiers Écossais au côté du Roi d’Écosse. Par ailleurs cette bataille d’escarmouches, à été gagnée par l’infanterie écossaise et ses fameux « shiltrons » formation en carré repoussant la cavalerie avec des pieux.
Aucun Grand Maître français n’a jamais mis les pieds en Écosse pour y épouser une quelconque descendante de Rois.
Aucune preuve ni indice quelconque non plus, que des Templiers français se soient réfugiés en Écosse après la condamnation de leurs Frères en France.
Les historiens spécialistes de la période on tous largement expliqués et prouvés, que tout cela était impossible.
Alors pour Nessy aussi, la légende est super ! Mais cela reste une légende infirmé par tous les chercheurs, tous les historiens, et tous les scientifiques…
Visitons, prenons du plaisir, mais n’en faisons pas une réalité gravée dans le marbre. (10)
Conclusion
la « Vérité » est une valeur Maçonnique.
Il n’est pas question de nier la richesse et l’intérêt de certaines des associations pré-citées. Mais bien de remettre l’église au centre du village. Ainsi, et surtout, de montrer à quel point, certaines, sont éloignées de l’ancienne Franc-Maçonnerie, ne partageant aucunement ses buts et ses ambitions.
Les voies subversives peuvent nous impressionner au quotidien. Alors nous devons nous entraîner à penser par nous-même.
Ce n’est pas nouveau. Et c’est une qualité en Franc-Maçonnerie, mais, c’est aussi vrai, vis à vis du monde profane, que du monde Maçonnique..
Tout est souvent mélangé, et nombreux sont les leurres.
La quête de pouvoir en Maçonnerie de certains d’entre-nous, fais des dégâts. Et elle est d’autant plus surprenante pour les puristes, que dans une société initiatique, la première leçon reçue devrait être :
qu’il n’y a aucun pouvoir sur les autres à espérer, en aucune façon.
Une seule initiation traditionnelle existe, tout le reste est dérive … sympathique , intéressante peut être dans certains cas … mais dérives quand même. Le fait que ce soient des Maçons qui s’en occupent est particulièrement déprimant.
On aurait pu parler de l’alchimie, du druidisme, et du chamanisme, et des lamas tibétains également. Pourquoi pas tenter de faire croire que leurs pratiques sont des extensions de la Franc Maçonnerie ?
Heureusement il n’ y a que peu de Maçon par la bas, donc le problème ne se pose pas … encore.
Il y a une telle quête de sens de la vie aujourd’hui, que beaucoup sont prêts à suivre n’importe qui.
Nous Franc-Maçons, avons le privilège d’avoir reçus un précieux cadeau.
Cadeau qui éclaire et embelli notre vie.
Soyons en fiers et restons surtout lucides.
1) archives de la BNF
(2) https://www.museecompagnonnage.fr
(3) https://compagnonsdutourdefrance.org
(4) https//essentiels.bnf.org
(5) https://www.vaticannews.va
(6) https://www.rose-croix.org
(7) https//fr.wikipedia.org
(8) https//www.histoire-et-civilisations.com
(9) https//chateausaintangerome.com
(10) voir les ouvrages de L.D Cooper et de M. Haag (templar : history and Myth)